Voici un des transferts les plus intéressants de ce marché estival. L'international batave Rafael van der Vaart vient en effet de signer au Real Madrid pour 9 millions d'euros, et y rejoint l'importante colonie hollandaise composée de Ruud Van Nistelrooy, Arjen Robben, Wesley Sneijder.
On s'attendait à ce que le milieu de terrain offensif rempile à Hambourg une fois encore, mais ses envies d'ailleurs et de nouveaux défis ont eu raison de sa grande fidélité au club allemand. L'an dernier, le capitaine du club du nord de l'Allemagne aurait reçu des menaces de mort de la part de supporters, lui réclamant de rester, alors qu'il était sérieusement courtisé par la Juve. Mais tout cela est déjà loin, Rafael est bien décidé à s'imposer dans un nouveau championnat, qui n'a rien de commun avec l'aspect physique du football de l'Europe du Nord.
Pour un joueur d'une telle envergure, la somme de 9 millions d'euros peut paraître dérisoire le club madrilène, en comparant avec les 36 millions d'euros consacrés à l'achat d'Arjen Robben, ou les 27 millions d'euros pour Wesley Sneijder, l'an passé... les trois joueurs sont pourtant d'envergure comparable.
Titulaire indiscutable en Bundesliga, Rafael sera sans doute soumis à un turnover important au regard de la pléthore de milieux de terrain disponibles au Real. Pur gaucher, il est le plus souvent amené à évoluer sur le flanc gauche, où excelle déjà Arjen Robben, mais un replacement dans l'axe peut parvenir à évincer un Guti pour faire la paire avec Sneijder et quid de Robinho ?... Quoi qu'il arrive, on ne doute pas de l'expérience de Schuster pour trouver la ou les bonne combinaisons tactiques.
Cette recrue éloigne de plus en plus la venue de Cristiano Ronaldo, Ramon Calderon aurait-il changé de stratégie ?
vendredi 1 août 2008
mardi 29 juillet 2008
La possible arrivée de Matt Moussilou au Parc
C’est un dossier que l’on croyait définitivement classé, mais selon certaines sources, le PSG aurait entrepris des négociations secrètes en vue de d’arracher au Qatar la perle noire du football français, Matt Moussilou.
La période estivale est l’occasion pour les joueurs de recharger les batteries après une saison éprouvante, tandis que les clubs continuent de tenir en haleine leurs supporters avec le traditionnel mercato, en comptant améliorer voire reconstruire leur effectif.
C’est justement la politique que poursuit Charles Villeneuve, fraîchement arrivé à la tête du PSG, pour sortir le club du marasme ambiant. L’ancien taulier de TF1 semble vouloir impulser une nouvelle dynamique de recrutement avec la venue en terre parisienne de grands noms comme le milieu défensif Claude Makélélé, le virevoltant ailier Ludovic Giuly, Stéphane « Séssé » Sésségnon, une révélation de la Ligue 1 et finalement Guillaume Hoarau, le goleador de la saison passée avec le Havre en L2.
Ce défilé de « people » est donc la preuve que le PSG entend sérieusement relancer le pouvoir d’attraction de son club, et définitivement faire table rase de deux saisons cauchemardesques. Ce recrutement ambitieux s’inscrit donc dans une politique à long terme, en tentant de bétonner chaque secteur de jeu avec comme finalité une véritable harmonie. La défense s’appuiera sur des éléments existants, le milieu est rénové, mais quid de l’attaque ? Il y a bien Hoarau, mais sera-t-il suffisamment mûr pour assurer les prérogatives offensives ?
La cellule de recrutement du PSG s’est donc mis bille en tête de recruter un attaquant supplémentaire pour épauler l’ancien normand qui n’a aucune expérience au plus haut niveau. Stratégie de prudence qui va de pair avec la volonté d’attirer un grand nom du football ayant auparavant éclaboussé la L1 de son talent.
C’est donc sans hésitation que les regards se tournent vers Matt Moussilou, monnayant actuellement son talent au service du club qatari Al Arabi Doha. Considéré comme un des meilleurs joueurs du championnat local, l’ancien marseillais se trouve ragaillardi par son nouveau statut et semble donc décidé à reconquérir les vertes pelouses du championnat de France. On ne reviendra sur son précédent parcours en L1.
Le divorce entre Matt Moussilou et la France semblait définitivement consommé depuis son départ de l’OM pour le Qatar, destination à réputation exotique, où en plus d’être surpayés, les joueurs abaissent leur handicap de golf qu’autre chose, quitte à ne pas craindre les fortes chaleurs coutumières de la région. C’est à juste titre nombreuses sont les stars du foot jouent rejoignent les clubs de certaines pétromonarchies du Golfe afin de s’assurer une retraite dorée et paisible.
Mais le Mouss ne s’est pas engagé avec Al Arabi Doha dans cette simple optique lucrative, il préfère de loin le challenge sportif proposé le club de Doha. Faisant toujours passer l’intérêt collectif avant son intérêt personnel, il se sent presque investi d’une mission lorsqu’il s’agit de prendre part au grand challenge qu’implique la démocratisation et la promotion du football au Moyen Orient et son rayonnement international.
Sans pour autant tomber dans un messianisme exacerbé, Matt garde néanmoins les pieds sur terre et pense un peu à lui, car il sait qu’à 25 ans, il peut toujours espérer prétendre à la sélection, avec bien sûr comme horizon moyen terme la Coupe du Monde 2010. Ses statistiques en club ne trompent personne, il marque d’ailleurs dès on premier match sous ses nouvelles couleurs, un but qui permet d'arracher le nul.
C’est donc dans cette perspective que le Mouss' fait comprendre aux dirigeants qatari que son heure est venue de faire le chemin inverse, ses états de service envers la nation jouant largement en la faveur de sa mise sur le marché et donc, de voler de ses propres ailes. Vous l’aurez compris, Moussilou prépare soigneusement son retour au pays depuis le Qatar, tel un ayatollah en exil.
Ses velléités de prouver à la France qu’il n’est plus un diamant brut n’a pas laissé insensibles certains clubs modestes comme Ajaccio, mais aussi de grandes écuries correspondant mieux à son statut. En quête d’un élément offensif, le PSG est donc le candidat idéal pour accueillir le « prince arabe ». Quel revanche pour celui qui, quelques années auparavant, était considéré comme le chat noir de la Ligue 1. C'est une belle revanche que prend le natif de la Courneuve sur la France, qui l'avait cru définitivement perdu en embrassant le football arabe.
Malheureusement, toute histoire possède ses rebondissements, mais dans le cas d’un Moussilou, les choses peuvent se transformer vite en épopée. Le tout puissant émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani se serait vigoureusement opposé à ce transfert en déclarant ne pas vouloir laisser filer son joyau, qui est comme on le sait une tête de pont du football local. De plus le joueur est lié au club jusqu’en 2010.
Le bras de fer semble donc engagé entre les dirigeants du Paris Saint Germain et la famille royale qatarie, même le montant du chèque proposé ne semble être en mesure d’infléchir la décision du club. Un Falcon 900 vient encore de décoller de l’aéroport Bourget, depuis quelque temps l’axe Paris-Doha n’a jamais été aussi actif...
Puisse Moussilou raviver la flamme de la Ligue 1. Réponse attendue pour la fin de l'été.
La période estivale est l’occasion pour les joueurs de recharger les batteries après une saison éprouvante, tandis que les clubs continuent de tenir en haleine leurs supporters avec le traditionnel mercato, en comptant améliorer voire reconstruire leur effectif.
C’est justement la politique que poursuit Charles Villeneuve, fraîchement arrivé à la tête du PSG, pour sortir le club du marasme ambiant. L’ancien taulier de TF1 semble vouloir impulser une nouvelle dynamique de recrutement avec la venue en terre parisienne de grands noms comme le milieu défensif Claude Makélélé, le virevoltant ailier Ludovic Giuly, Stéphane « Séssé » Sésségnon, une révélation de la Ligue 1 et finalement Guillaume Hoarau, le goleador de la saison passée avec le Havre en L2.
Ce défilé de « people » est donc la preuve que le PSG entend sérieusement relancer le pouvoir d’attraction de son club, et définitivement faire table rase de deux saisons cauchemardesques. Ce recrutement ambitieux s’inscrit donc dans une politique à long terme, en tentant de bétonner chaque secteur de jeu avec comme finalité une véritable harmonie. La défense s’appuiera sur des éléments existants, le milieu est rénové, mais quid de l’attaque ? Il y a bien Hoarau, mais sera-t-il suffisamment mûr pour assurer les prérogatives offensives ?
La cellule de recrutement du PSG s’est donc mis bille en tête de recruter un attaquant supplémentaire pour épauler l’ancien normand qui n’a aucune expérience au plus haut niveau. Stratégie de prudence qui va de pair avec la volonté d’attirer un grand nom du football ayant auparavant éclaboussé la L1 de son talent.
C’est donc sans hésitation que les regards se tournent vers Matt Moussilou, monnayant actuellement son talent au service du club qatari Al Arabi Doha. Considéré comme un des meilleurs joueurs du championnat local, l’ancien marseillais se trouve ragaillardi par son nouveau statut et semble donc décidé à reconquérir les vertes pelouses du championnat de France. On ne reviendra sur son précédent parcours en L1.
Le divorce entre Matt Moussilou et la France semblait définitivement consommé depuis son départ de l’OM pour le Qatar, destination à réputation exotique, où en plus d’être surpayés, les joueurs abaissent leur handicap de golf qu’autre chose, quitte à ne pas craindre les fortes chaleurs coutumières de la région. C’est à juste titre nombreuses sont les stars du foot jouent rejoignent les clubs de certaines pétromonarchies du Golfe afin de s’assurer une retraite dorée et paisible.
Mais le Mouss ne s’est pas engagé avec Al Arabi Doha dans cette simple optique lucrative, il préfère de loin le challenge sportif proposé le club de Doha. Faisant toujours passer l’intérêt collectif avant son intérêt personnel, il se sent presque investi d’une mission lorsqu’il s’agit de prendre part au grand challenge qu’implique la démocratisation et la promotion du football au Moyen Orient et son rayonnement international.
Sans pour autant tomber dans un messianisme exacerbé, Matt garde néanmoins les pieds sur terre et pense un peu à lui, car il sait qu’à 25 ans, il peut toujours espérer prétendre à la sélection, avec bien sûr comme horizon moyen terme la Coupe du Monde 2010. Ses statistiques en club ne trompent personne, il marque d’ailleurs dès on premier match sous ses nouvelles couleurs, un but qui permet d'arracher le nul.
C’est donc dans cette perspective que le Mouss' fait comprendre aux dirigeants qatari que son heure est venue de faire le chemin inverse, ses états de service envers la nation jouant largement en la faveur de sa mise sur le marché et donc, de voler de ses propres ailes. Vous l’aurez compris, Moussilou prépare soigneusement son retour au pays depuis le Qatar, tel un ayatollah en exil.
Ses velléités de prouver à la France qu’il n’est plus un diamant brut n’a pas laissé insensibles certains clubs modestes comme Ajaccio, mais aussi de grandes écuries correspondant mieux à son statut. En quête d’un élément offensif, le PSG est donc le candidat idéal pour accueillir le « prince arabe ». Quel revanche pour celui qui, quelques années auparavant, était considéré comme le chat noir de la Ligue 1. C'est une belle revanche que prend le natif de la Courneuve sur la France, qui l'avait cru définitivement perdu en embrassant le football arabe.
Malheureusement, toute histoire possède ses rebondissements, mais dans le cas d’un Moussilou, les choses peuvent se transformer vite en épopée. Le tout puissant émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al Thani se serait vigoureusement opposé à ce transfert en déclarant ne pas vouloir laisser filer son joyau, qui est comme on le sait une tête de pont du football local. De plus le joueur est lié au club jusqu’en 2010.
Le bras de fer semble donc engagé entre les dirigeants du Paris Saint Germain et la famille royale qatarie, même le montant du chèque proposé ne semble être en mesure d’infléchir la décision du club. Un Falcon 900 vient encore de décoller de l’aéroport Bourget, depuis quelque temps l’axe Paris-Doha n’a jamais été aussi actif...
Puisse Moussilou raviver la flamme de la Ligue 1. Réponse attendue pour la fin de l'été.
mercredi 28 mai 2008
Focus sur Rodrigo Palacio
Actuellement, de nombreux jeunes talents sud américains n’attendent plus longtemps pour succomber à l’ivresse que suscite le football européen, tout en connaissant de plus ou moins bonnes fortunes. Des joueurs argentins comme Andres d’Alessandro, ou dans une moindre mesure Nicola Burdisso se sont cassés les dents en tentant très jeunes la grande aventure Européenne. A ce principe, l’argentin Rodrigo Palacio fait figure d’exception.
Fort de son jeune âge (25 ans) et d’un talent révélé très tôt qui n’a de cesse de susciter les convoitises de quelques grands acteurs des championnats européens comme Arsenal, le FC Barcelone, Chelsea ou encore l’Olympique de Marseille, le vif attaquant aurait très bien pu se résoudre à embrasser très jeune des horizons propices à une rapide reconnaissance internationale. Rien de tout cela. Palacio a su rester fidèle à Boca Juniors, club qui l’a élevé au rang de star. Une indéniable preuve de maturité qui lui vaudra une place de titulaire en puissance chez les "Xeneize", de même qu’un statut de chouchou dans les travées de l’exigeante Bombonera, même si celui-ci n’a pas été formé au club. Le joueur, reconnaissable à queue de rat, a débuté sa carrière professionnelle dans le club d’Huracan, mais c’est à Banfield, la saison suivante que Palacio commence réellement à éclabousser de son talent la Primera Division.
Occupant depuis de nombreuses saisons le front de l’attaque « Xeneize », La Joya (le Bijou), forme avec le fantasque mais efficace Martin Palermo une doublette complémentaire, dont la seule évocation en Argentine suffit à faire pâlir les formations du championnat local. Avec en première ligne l’ennemi de toujours des Boca Juniors, je veux bien sûr parler de River Plate, dont les épiques confrontations du « superclasico » sont synonymes de vie ou de mort pour ces deux fleurons du football argentin.
A la différence de son capitaine Martin Palermo dans le rôle d’un avant centre très physique qui met à profit sa puissance et sa fougue pour transpercer les défenses adverses, Rodrigo Palacio, lui s’affirme plutôt par sa polyvalence. Pouvant jouer second attaquant ou même ailier, il est plus à même d’ouvrir les espaces et d’offrir des passes décisives à destination de El Loco. De plus, son petit gabarit, sa ruse et vélocité lui offrent une étonnante propension à déborder qui laisse peu de répit à son compteur but (46 buts en 109 matches depuis 2005 avec Boca).
Ses solides états des services en club lui valurent sa première sélection albiceleste en 2005 contre le Mexique en match amical. Le sélectionneur Jose Pekerman lui réitèrera sa confiance pour le mondial allemand. Conscient de la concurrence qui règne aux avants postes avec Crespo, Tevez, Messi et Diego Milito… le joueur de Boca Juniors devra se contenter d’un rôle de second couteau. Il jouera donc très peu et ne marquera pas. Il peut tout de même se targuer d’avoir été le seul joueur de la sélection à évoluer en Primera Division. Puisse la prochaine Copa America l’occasion pour lui de s'affirmer davantage, en essayant par exemple d'évincer un Crespo sur la pente descendante.
Celui qui était presque officiellement annoncé en Catalogne lors du mercato 2007 nous gratifiera-t-il de son football sur pelouses de notre Vieux Continent. Je ne vous cache pas que j'aimerais bien voir le numéro 14 xeneize reprendre celui laissé vacant par Thierry Henry à son départ d'Arsenal.
Occupant depuis de nombreuses saisons le front de l’attaque « Xeneize », La Joya (le Bijou), forme avec le fantasque mais efficace Martin Palermo une doublette complémentaire, dont la seule évocation en Argentine suffit à faire pâlir les formations du championnat local. Avec en première ligne l’ennemi de toujours des Boca Juniors, je veux bien sûr parler de River Plate, dont les épiques confrontations du « superclasico » sont synonymes de vie ou de mort pour ces deux fleurons du football argentin.
A la différence de son capitaine Martin Palermo dans le rôle d’un avant centre très physique qui met à profit sa puissance et sa fougue pour transpercer les défenses adverses, Rodrigo Palacio, lui s’affirme plutôt par sa polyvalence. Pouvant jouer second attaquant ou même ailier, il est plus à même d’ouvrir les espaces et d’offrir des passes décisives à destination de El Loco. De plus, son petit gabarit, sa ruse et vélocité lui offrent une étonnante propension à déborder qui laisse peu de répit à son compteur but (46 buts en 109 matches depuis 2005 avec Boca).
Ses solides états des services en club lui valurent sa première sélection albiceleste en 2005 contre le Mexique en match amical. Le sélectionneur Jose Pekerman lui réitèrera sa confiance pour le mondial allemand. Conscient de la concurrence qui règne aux avants postes avec Crespo, Tevez, Messi et Diego Milito… le joueur de Boca Juniors devra se contenter d’un rôle de second couteau. Il jouera donc très peu et ne marquera pas. Il peut tout de même se targuer d’avoir été le seul joueur de la sélection à évoluer en Primera Division. Puisse la prochaine Copa America l’occasion pour lui de s'affirmer davantage, en essayant par exemple d'évincer un Crespo sur la pente descendante.
Celui qui était presque officiellement annoncé en Catalogne lors du mercato 2007 nous gratifiera-t-il de son football sur pelouses de notre Vieux Continent. Je ne vous cache pas que j'aimerais bien voir le numéro 14 xeneize reprendre celui laissé vacant par Thierry Henry à son départ d'Arsenal.
lundi 26 mai 2008
De l'omniprésence du "Special One"
Un indéniable talent de meneur d'hommes au poste d'entraîneur combiné à un goût immodéré pour certaines déclarations tantôt jubilatoires, tantôt assassines, voilà qui brosse en substance le portrait de Jose Mourinho. Véritable icône tant au Portugal qu'aux confins du Vieux Continent, le fantasque technicien, actuellement sans emploi, n'en finit plus de susciter les convoitises à l'aube de la période des grandes manœuvres.
Ce n'est pas son départ tumultueux du banc de Chelsea à l'orée de la saison 2007-2008 qui l'a définitivement rayé du gotha du football européen. Au contraire, le lusitanien se retrouve en ce moment au centre des attentions de la part de certaines écuries, pour qui une nécessaire "restructuration" (ou purge, c'est comme on veut) sous entend la venue d'un entraîneur de renom. Jose Mourinho n'échappe pas à cette règle.
Le Milan AC, l'Inter de Milan, le FC Barcelone seraient déjà en lice pour vanter - en plus d'émoluments à donner de l'urticaire - le caractère vertueux d'un nouveau défi footballistique au Special One. La presse relaie volontiers la nécessité de sa venue chez les culés pour "mettre de l'ordre dans le vestiaire", mais il semble que c'est vers l'Italie que le coeur du portugais semble balancer et plus particulièrement à l'Inter de Milan. Certains invoquaient néanmoins le blues de Chelsea mais la piste semble s'être refroidie avec la possible arrivée de Roberto Mancini à Stamford Bridge... Une chose reste certaine, le Mou, fidèle à lui même, nous tiendra en haleine jusqu'au bout !
De plus, enrôler le portugais, c'est faire d'un pierre deux coups (voire trois), en voyant le nombre de joueurs qu'il entraîne dans son sillage lorsqu'il est amené à changer de crémerie... En effet, la filière championne d'Europe avec Porto en 2004 en est le parfait exemple (Maniche, Ricardo Carvalho, Paulo Ferreira...). Des joueurs comme Frank Lampard ou Didier Drogba considérés comme lui étant très attachés, risquent fort de suivre le Berger ibérique jusqu'à sa prochaine terre d'adoption.
On imagine donc bien en ce moment Jose dans sa villa portugaise, dégustant un bon petit vin rouge dans le confort que lui procure son moelleux canapé, en train de visionner sur son grand écran les atermoiements du football, avec le détachement que lui procure son statut de jeune retraité. Le summum de son plaisir est sans doute de gentiment congédier les émissaires de grands clubs régulièrement dépêchés à son domicile pour l'exhorter à faire le bon choix. Il faut bien faire marcher la concurrence, doit-il se dire.
Ce n'est parce que le Mou a les pieds en éventail qu'il a en a perdu sa langue. Il est d'ailleurs beaucoup plus prolixe sur un sujet qui touche le club de son coeur, Chelsea, blessé par sa désillusion en finale de C1. En témoigne sa récente petite rocket envoyée en pleine face de ce pauvre bougre d'Avram Grant, successeur de Mourinho aux commandes des Blues. Il lui reproche notamment son tempérament de loser qui auraît couté la Champion's League ainsi que le titre à son équipe. Il apparaissait tout de même difficilement imaginable, avouons le, de voir Roman Abramovich, incarnation de la mafia russe, soulever la coupe d'Europe à la place d'un Fergie, qui lui reflète les valeurs "d'un club qui gagne". Comment Chelsea peut-il rivaliser lorsqu'on lui présente des gloires comme Bobby Charlton, George Best, Mark Hughes ?
Jose Mourinho laissera-t-il son actuel rôle d'oracle du football derrière lui pour tenter un nouveau challenge ? Selon toute vraisemblance, il est sur le point d'accepter celui de l'Inter de Milan. Une C1 et plusieurs titres de champion en poche, on ne doute pas une seconde de ses capacités à propulser un club qui connaît quelques déceptions sur le plan européen. Réponse du Mou dans quelques jours.
Ce n'est pas son départ tumultueux du banc de Chelsea à l'orée de la saison 2007-2008 qui l'a définitivement rayé du gotha du football européen. Au contraire, le lusitanien se retrouve en ce moment au centre des attentions de la part de certaines écuries, pour qui une nécessaire "restructuration" (ou purge, c'est comme on veut) sous entend la venue d'un entraîneur de renom. Jose Mourinho n'échappe pas à cette règle.
Le Milan AC, l'Inter de Milan, le FC Barcelone seraient déjà en lice pour vanter - en plus d'émoluments à donner de l'urticaire - le caractère vertueux d'un nouveau défi footballistique au Special One. La presse relaie volontiers la nécessité de sa venue chez les culés pour "mettre de l'ordre dans le vestiaire", mais il semble que c'est vers l'Italie que le coeur du portugais semble balancer et plus particulièrement à l'Inter de Milan. Certains invoquaient néanmoins le blues de Chelsea mais la piste semble s'être refroidie avec la possible arrivée de Roberto Mancini à Stamford Bridge... Une chose reste certaine, le Mou, fidèle à lui même, nous tiendra en haleine jusqu'au bout !
De plus, enrôler le portugais, c'est faire d'un pierre deux coups (voire trois), en voyant le nombre de joueurs qu'il entraîne dans son sillage lorsqu'il est amené à changer de crémerie... En effet, la filière championne d'Europe avec Porto en 2004 en est le parfait exemple (Maniche, Ricardo Carvalho, Paulo Ferreira...). Des joueurs comme Frank Lampard ou Didier Drogba considérés comme lui étant très attachés, risquent fort de suivre le Berger ibérique jusqu'à sa prochaine terre d'adoption.
On imagine donc bien en ce moment Jose dans sa villa portugaise, dégustant un bon petit vin rouge dans le confort que lui procure son moelleux canapé, en train de visionner sur son grand écran les atermoiements du football, avec le détachement que lui procure son statut de jeune retraité. Le summum de son plaisir est sans doute de gentiment congédier les émissaires de grands clubs régulièrement dépêchés à son domicile pour l'exhorter à faire le bon choix. Il faut bien faire marcher la concurrence, doit-il se dire.
Ce n'est parce que le Mou a les pieds en éventail qu'il a en a perdu sa langue. Il est d'ailleurs beaucoup plus prolixe sur un sujet qui touche le club de son coeur, Chelsea, blessé par sa désillusion en finale de C1. En témoigne sa récente petite rocket envoyée en pleine face de ce pauvre bougre d'Avram Grant, successeur de Mourinho aux commandes des Blues. Il lui reproche notamment son tempérament de loser qui auraît couté la Champion's League ainsi que le titre à son équipe. Il apparaissait tout de même difficilement imaginable, avouons le, de voir Roman Abramovich, incarnation de la mafia russe, soulever la coupe d'Europe à la place d'un Fergie, qui lui reflète les valeurs "d'un club qui gagne". Comment Chelsea peut-il rivaliser lorsqu'on lui présente des gloires comme Bobby Charlton, George Best, Mark Hughes ?
Jose Mourinho laissera-t-il son actuel rôle d'oracle du football derrière lui pour tenter un nouveau challenge ? Selon toute vraisemblance, il est sur le point d'accepter celui de l'Inter de Milan. Une C1 et plusieurs titres de champion en poche, on ne doute pas une seconde de ses capacités à propulser un club qui connaît quelques déceptions sur le plan européen. Réponse du Mou dans quelques jours.
vendredi 23 mai 2008
Une soirée terryble
Cette finale de ligue des champions ayant laissé un goût plus qu'amer en travers de la gorge, je pense que je réfléchirai à deux fois avant d'enfiler mon maillot de Chelsea en vue de mon traditionnel footing de 19 heures. Cependant, un lancinant éclair de lucidité m'amènera à considérer le postulat suivant : "le vrai supporter n'est-il pas celui qui enfile le maillot de son équipe, et ce même un lendemain de défaite ?". Je pense donc que le maillot 2005-2006 semblera plus approprié en vertu d'un palmarès plus reluisant rattaché à ce millésime. Même si ce n’est pas avec cela que j’espère épousseter quolibets et railleries intelligemment placés de la part d’autres coureurs.
M'affirmant comme un supporter de Chelsea depuis la grande saison 98-99 où des joueurs comme Dennis Wise, Gianfranco Zola, Frank Leboeuf ou autres Gianluca Vialli, qui en plus de leur talent au service des Blues, incarnaient enfin l'amour du maillot pour ce club. Chose importante plus particulièrement lorsque le reste du pays n'accorde aucune légitimité à cette formation issue des beaux quartiers de Londres. Qui plus est bâtie à coups de petro-roubles.
En effet, Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea,est l’incarnation en puissance de l’oligarchie russe de l’époque Eltsine. A la différence de ses semblables comme Khodorkovski, Goussinski ou Berezovski qui connaissent des destins plus tourmentés, de par leur influence pouvant menacer le Kremlin, Abramovitch, à côté de ces bannis, irait jusqu’à incarner un enfant de chœur.
Après cette introduction bien en règle, il s'agit pour moi de vous livrer mon sentiment et mes impressions sur LE match qui aurait pu permettre aux Blues de côtoyer l’excellence européenne. Un match qui pouvait apparaître ennuyant quand on voyait sur le papier deux écuries du Big Four Anglais se rencontrer : le genre de matches où l’on voit rarement le score décoller au tableau d’affichage. Tel fut le cas lors de cette rencontre néanmoins engagée où le combat fut âpre à tous les instants, rappelant aux français de Ligue 1 l’importance du fighting spirit. Entendez par là un engagement physique typiquement britannique auquel ne résisterait que très peu de joueurs de plage. Le temps d’une soirée, Moscou, aura hébergé un véritable combat de gladiateurs en son arène de Luzhniki.
Un début de match tonitruant de la part des Red Devils, à l’image du rapide état des lieux de Cristiano Ronaldo de la tête, venant cependant achever 30 minutes de domination rouge. Suite à cette petite sanction, Chelsea se doit de réagir. Les Blues, jusque là cantonnés aux tâches défensives commencent à pousser. Essien a d’ailleurs des fourmis dans les jambes sur son côté droit et a bien failli nous gratifier d’un mulot. Les coups francs en faveur des Blues nous laissent toujours en suspens : qui de Drogba ou de Ballack va le tirer. L’allemand tire au dessus, Drogba rigole. Beaucoup de contres favorables pour les londoniens, Lampard n’attend pas la seconde période pour égaliser. Frank lève les mains au ciel : des larmes au rire selon Christian Jeanpierre. Voilà un but qui vient relancer tout le match, et tout un peuple.
La seconde période présente un tout autre visage, largement dominée par les incursions des Blues dans la zone tampon, lesquelles trouvèrent pour la plupart trouvaient un poteau. Au grand dam de Drogba et Lampard…. Signe du destin ? Une chose reste sûre : le suspens est à son comble. Tevez tente tant bien que mal de percer le solide verrou des Blues, tel un bélier. Faute de pouvoir se départager à la fin du temps réglementaire, les deux formations accèdent aux prolongations, lesquelles s’écoulent rapidement au vu du peu d’occasions à se mettre sous la dent. Seules les nombreuses crampes ponctuent ces 30 minutes supplémentaires. Comble de la connerie, Drogba assène une calotte à Vidic au cours d’une petite échauffourée collective. Carton rouge. Signe du destin ? L’éléphant bleu a certainement sonné le glas de la défaite des siens.
Impossible de départager Manchester et Chelsea. Désormais, il faut se remettre au jeu de la roulette russe, dernière étape avant de pouvoir prétendre au trône. Cristiano s’y essaie mais rate le tire au but, grande clameur dans les travées rouges, le gitan affiche une expression de déception rarement observée. L’espoir reste entier pour les Blues à l’image de l’ancien gunner Ashley Cole qui ne tremble pas devant les cages de Van der Sar. John Terry, le capitaine de Chelsea place le ballon sur le point de penalty, il sait qu’il est primordial de mettre celui-ci afin de remporter un avantage conséquent. Abramovich, à moitié ivre dans ses tribunes n’en peut plus, il est à deux doigts de justifier l’énorme investissement financier qu’il a entrepris en rachetant le club et en acquérant les joueurs les plus prestigieux. Mais John Terry, 194 000 euros par semaine, ne trouve rien de mieux que de tirer sur le poteau, après avoir légèrement glissé. Il est atterré, il risque de traîner ce boulet pendant 10 ans. Un sentiment semble dès lors hanter le cœur des supporters des Blues (s’ils existent), c’est la poisse. Le jeune portugais Nani ne faillit pas à sa mission en mettant son ballon au fond. Vient le penalty à ne pas manquer sous peine de voir s’envoler l’espoir de revenir dans la course. Avram Grant confie cette lourde tâche à Nicolas Anelka. Celui-ci trouvera un fabuleux Van der Sar sur son chemin. C’est fini pour les Blues, les mancuniens exultent en remportant leur troisième ligue des Champions.
A un moment, on se dit qu’on aurait mal vu Roman Abramovich et son équipe de millionnaires en short sans histoire soulever le trophée ; alors que de l’autre côté on vous parle de Sir Bobby Charlton, Ryan Giggs, George Best et le glorieux parcours de Manchester United en 1968. On perçoit donc sans mal le fossé culturel qui sépare "Chelski" de "United"... On ne pourra reprocher aux Blues d'avoir su relever la tête après un début de saison chaotique, qui a vu un nouveau tacticien aux commandes, Avram Grant, après l'éviction de l'immense José Mourinho. l'israélien a tout de même trouvé le costume trop grand pour lui... Manchester de son côté, malgré la domination des Blues qui se sont transcendés dans cette rencontre, mérite tout de même amplement sa victoire en vertu d'une saison pleine et exceptionnelle.
M'affirmant comme un supporter de Chelsea depuis la grande saison 98-99 où des joueurs comme Dennis Wise, Gianfranco Zola, Frank Leboeuf ou autres Gianluca Vialli, qui en plus de leur talent au service des Blues, incarnaient enfin l'amour du maillot pour ce club. Chose importante plus particulièrement lorsque le reste du pays n'accorde aucune légitimité à cette formation issue des beaux quartiers de Londres. Qui plus est bâtie à coups de petro-roubles.
En effet, Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea,est l’incarnation en puissance de l’oligarchie russe de l’époque Eltsine. A la différence de ses semblables comme Khodorkovski, Goussinski ou Berezovski qui connaissent des destins plus tourmentés, de par leur influence pouvant menacer le Kremlin, Abramovitch, à côté de ces bannis, irait jusqu’à incarner un enfant de chœur.
Après cette introduction bien en règle, il s'agit pour moi de vous livrer mon sentiment et mes impressions sur LE match qui aurait pu permettre aux Blues de côtoyer l’excellence européenne. Un match qui pouvait apparaître ennuyant quand on voyait sur le papier deux écuries du Big Four Anglais se rencontrer : le genre de matches où l’on voit rarement le score décoller au tableau d’affichage. Tel fut le cas lors de cette rencontre néanmoins engagée où le combat fut âpre à tous les instants, rappelant aux français de Ligue 1 l’importance du fighting spirit. Entendez par là un engagement physique typiquement britannique auquel ne résisterait que très peu de joueurs de plage. Le temps d’une soirée, Moscou, aura hébergé un véritable combat de gladiateurs en son arène de Luzhniki.
Un début de match tonitruant de la part des Red Devils, à l’image du rapide état des lieux de Cristiano Ronaldo de la tête, venant cependant achever 30 minutes de domination rouge. Suite à cette petite sanction, Chelsea se doit de réagir. Les Blues, jusque là cantonnés aux tâches défensives commencent à pousser. Essien a d’ailleurs des fourmis dans les jambes sur son côté droit et a bien failli nous gratifier d’un mulot. Les coups francs en faveur des Blues nous laissent toujours en suspens : qui de Drogba ou de Ballack va le tirer. L’allemand tire au dessus, Drogba rigole. Beaucoup de contres favorables pour les londoniens, Lampard n’attend pas la seconde période pour égaliser. Frank lève les mains au ciel : des larmes au rire selon Christian Jeanpierre. Voilà un but qui vient relancer tout le match, et tout un peuple.
La seconde période présente un tout autre visage, largement dominée par les incursions des Blues dans la zone tampon, lesquelles trouvèrent pour la plupart trouvaient un poteau. Au grand dam de Drogba et Lampard…. Signe du destin ? Une chose reste sûre : le suspens est à son comble. Tevez tente tant bien que mal de percer le solide verrou des Blues, tel un bélier. Faute de pouvoir se départager à la fin du temps réglementaire, les deux formations accèdent aux prolongations, lesquelles s’écoulent rapidement au vu du peu d’occasions à se mettre sous la dent. Seules les nombreuses crampes ponctuent ces 30 minutes supplémentaires. Comble de la connerie, Drogba assène une calotte à Vidic au cours d’une petite échauffourée collective. Carton rouge. Signe du destin ? L’éléphant bleu a certainement sonné le glas de la défaite des siens.
Impossible de départager Manchester et Chelsea. Désormais, il faut se remettre au jeu de la roulette russe, dernière étape avant de pouvoir prétendre au trône. Cristiano s’y essaie mais rate le tire au but, grande clameur dans les travées rouges, le gitan affiche une expression de déception rarement observée. L’espoir reste entier pour les Blues à l’image de l’ancien gunner Ashley Cole qui ne tremble pas devant les cages de Van der Sar. John Terry, le capitaine de Chelsea place le ballon sur le point de penalty, il sait qu’il est primordial de mettre celui-ci afin de remporter un avantage conséquent. Abramovich, à moitié ivre dans ses tribunes n’en peut plus, il est à deux doigts de justifier l’énorme investissement financier qu’il a entrepris en rachetant le club et en acquérant les joueurs les plus prestigieux. Mais John Terry, 194 000 euros par semaine, ne trouve rien de mieux que de tirer sur le poteau, après avoir légèrement glissé. Il est atterré, il risque de traîner ce boulet pendant 10 ans. Un sentiment semble dès lors hanter le cœur des supporters des Blues (s’ils existent), c’est la poisse. Le jeune portugais Nani ne faillit pas à sa mission en mettant son ballon au fond. Vient le penalty à ne pas manquer sous peine de voir s’envoler l’espoir de revenir dans la course. Avram Grant confie cette lourde tâche à Nicolas Anelka. Celui-ci trouvera un fabuleux Van der Sar sur son chemin. C’est fini pour les Blues, les mancuniens exultent en remportant leur troisième ligue des Champions.
A un moment, on se dit qu’on aurait mal vu Roman Abramovich et son équipe de millionnaires en short sans histoire soulever le trophée ; alors que de l’autre côté on vous parle de Sir Bobby Charlton, Ryan Giggs, George Best et le glorieux parcours de Manchester United en 1968. On perçoit donc sans mal le fossé culturel qui sépare "Chelski" de "United"... On ne pourra reprocher aux Blues d'avoir su relever la tête après un début de saison chaotique, qui a vu un nouveau tacticien aux commandes, Avram Grant, après l'éviction de l'immense José Mourinho. l'israélien a tout de même trouvé le costume trop grand pour lui... Manchester de son côté, malgré la domination des Blues qui se sont transcendés dans cette rencontre, mérite tout de même amplement sa victoire en vertu d'une saison pleine et exceptionnelle.
Avis aux groupies du mercato, c'est JPO dans l'effectif des Blues.
mercredi 21 mai 2008
Une fin de saison sur un air de Troïka
"Un état des lieux", c'est l'expression couramment utilisée pour désigner un coup magistral de la part de nos consultants. A titre d'exemple, le dernier en date concerne notre fabuleuse sortie Live Betting, où, Mr Lequien, fort de ses états de service en matière boursière, a mis sa fibre footballistique à contribution. Notre trader a senti que le Zénith pouvait asséner le coup de grâce aux protestants de Glasgow. Celui-ci n'a pas failli à sa mission, car la lumière est venue à la 87ème sur un débordement des Russes. Gazprom peut dès à présent exulter. Une victoire logique ou prédestinée ? Voilà la question que se posent de nombreux détracteurs de la victoire russe sur l'Europe incarnée par les conservateurs écossais. Certains comme moi iront même jusqu'à échafauder des théories selon lesquelles l'Ecosse a été "exhortée" à lever le pied contre les Russes sous peine d'une hausse des prix du gaz, ou une réduction des approvisionnements.
A ce niveau de conjectures, les deux hypothèses peuvent tout à fait se faire valoir ensemble. L’autre incarnation de la Russie dans cette fin de saison, c’est Chelsea, que rien ne semble arrêter en Ligue des Champions. Roman Abramovich, lui qui attend frénétiquement ce trophée au dessus de sa cheminée, on ne se doute pas qu’il entende bien la remporter sur le sol de la « mère patrie ». Même si Avram Grant n’a pas encore l’aura d’un grand comme José Mourinho, celui-ci peut se targuer d’avoir fait ce que le portugais n’a jamais su réaliser en 4 ans : accéder à une finale de Ligue des Champions.
On ne peut donc pas douter de la détermination d’un homme qui a encore tout à prouver face à son vestiaire, qui selon certaines rumeurs s’autogère, faisant fi des bonnes paroles du stratège israélien. Mais on ne peut dès lors lui reprocher une certaine qui rigueur tant en championnat qu’en C1, ce qui rime forcément avec résultats, n’en déplaise à ses détracteurs les plus acerbes comme « The Sun » ou autre grande littérature Shakespearienne. Cependant, la voie de la bénédiction est encore à emprunter ce soir pour le tacticien israélien et son russe de président - d'ailleurs de même confession que le premier - qui entendent bien montrer à la face du monde que leur club, non content d'avoir tenté de ravir le titre aux Red Devils, est néanmoins capable de se forger une réelle identité européenne. Exit donc les quolibets belliqueux envers le plus grand "parvenu" de la Premier League.
A ce niveau de conjectures, les deux hypothèses peuvent tout à fait se faire valoir ensemble. L’autre incarnation de la Russie dans cette fin de saison, c’est Chelsea, que rien ne semble arrêter en Ligue des Champions. Roman Abramovich, lui qui attend frénétiquement ce trophée au dessus de sa cheminée, on ne se doute pas qu’il entende bien la remporter sur le sol de la « mère patrie ». Même si Avram Grant n’a pas encore l’aura d’un grand comme José Mourinho, celui-ci peut se targuer d’avoir fait ce que le portugais n’a jamais su réaliser en 4 ans : accéder à une finale de Ligue des Champions.
On ne peut donc pas douter de la détermination d’un homme qui a encore tout à prouver face à son vestiaire, qui selon certaines rumeurs s’autogère, faisant fi des bonnes paroles du stratège israélien. Mais on ne peut dès lors lui reprocher une certaine qui rigueur tant en championnat qu’en C1, ce qui rime forcément avec résultats, n’en déplaise à ses détracteurs les plus acerbes comme « The Sun » ou autre grande littérature Shakespearienne. Cependant, la voie de la bénédiction est encore à emprunter ce soir pour le tacticien israélien et son russe de président - d'ailleurs de même confession que le premier - qui entendent bien montrer à la face du monde que leur club, non content d'avoir tenté de ravir le titre aux Red Devils, est néanmoins capable de se forger une réelle identité européenne. Exit donc les quolibets belliqueux envers le plus grand "parvenu" de la Premier League.
dimanche 9 mars 2008
Le Maccaroni des surfaces...
Beaucoup de pronostiqueurs se sont résignés à laisser derrière eux un début de longue carrière, probablement à cause de buts malheureux intervenant dans le money time (entre la 87ème et la 95ème selon les théoriciens) venant plomber une cote alléchante. Si ces mêmes "gamblers" sont chaque weekend inexorablement dévolus au bon vouloir du Calcio, ils auront pu aduler ou regretter les prestations d'un certain attaquant de Sienne, un dénommé Massimo Maccarone. Retour sur le parcours d'un attaquant racé mais trop méconnu.
A l'image d'un Quagliarella, d'un Di Natale ou encore d'un Tavano, Massimo Maccarone fait partie de ces buteurs maison, terriblement efficaces, rusés, toujours là au bon moment, capables de faire basculer un match ; mais néanmoins perdus dans les méandres dans la Serie A. Leurs prestations leur valent même parfois le statut d'intermittent du spectacle en Squadra Azzura. Malgré son faible nombre de piges en équipe d'Italie, Massimo Maccarone, anciennement joueur d'Empoli (68 apparitions pour 26 buts) connut son heure de gloire en 2002. Fort de son expérience chez les moins de 21 ans "azzuri" (15 matches - 11 buts) l'italien sera le premier joueur de Série B à être sélectionné en Squadra, chose qui n'était pas arrivée depuis 20 ans.
Retour en arrière. Massimo Maccarone est un pur produit du centre de formation du Milan AC. Remarqué pour son flair de renard des surfaces, il en sortit en 1998 pour être ballotté de prêts en prêts se révélant infructueux pour son compteur but, mais il faut bien commencer sa carrière. Son premier fait d'armes se produira au sein du modeste de club de Prato (série C) ou Massimo aura enfilé pas moins de 24 buts en 49 matches. S'ensuit la montée en grade avec Empoli et son baptême en Squadra Azzura qui le propulse au moins sur la scène nationale.
C'est à ce moment que les groupies en chaleur du mercato commencèrent à manifester leurs velléités d'obtenir cet attaquant prolifique. C'est Middlesbrough qui remportera l'affaire en signant le poulain à hauteur de 13 millions d'euros en 2002. Malheureusement, 2 saisons blanches indignes de son statut dans le club anglais le contraindront à un stage d'oxygénation dans les clubs de Parme et de Sienne pendant une saison.
"Partir pour mieux revenir", c'est ce que que les supporters de Boro devaient se dire lorsqu'ils virent leur champion refouler les vertes pelouses anglaises durant l'exercice 2005-2006. Sans attendre, Massimo Maccarone affichera un compteur buts un peu plus digne de sa réputation. Massimo et Boro ont bien failli prendre une dimension européenne en accédant à la finale de la coupe de l'UEFA 2006, mais Séville en a voulu autrement en écrasant les anglais 4 à 0 à Eindhoven. Pendant les demi et quarts de finale, Maccarone aura néanmoins pu faire valoir son côté renard des surfaces, en inscrivant in extremis le but à la 90ème contre le Steuau Bucarest en match retour, permettant de qualifier Boro en finale.
Comme chez tout joueur de foot italien qui se respecte, le mal du pays finit toujours par se manifester après quelques années effectuées en dehors du Calcio. A 28 ans, c'est donc tout logiquement que "Maccagol" effectue son retour aux sources en 2007, à Sienne, club où il avait auparavant été prêté par Boro. Désormais, avec son club toscan et ses 9 buts cette saison, Maccarone a souvent fait tomber des équipes et des parieurs dans le money time. Le Milan AC et la Fiorentina s'en souviennent encore...
A l'image d'un Quagliarella, d'un Di Natale ou encore d'un Tavano, Massimo Maccarone fait partie de ces buteurs maison, terriblement efficaces, rusés, toujours là au bon moment, capables de faire basculer un match ; mais néanmoins perdus dans les méandres dans la Serie A. Leurs prestations leur valent même parfois le statut d'intermittent du spectacle en Squadra Azzura. Malgré son faible nombre de piges en équipe d'Italie, Massimo Maccarone, anciennement joueur d'Empoli (68 apparitions pour 26 buts) connut son heure de gloire en 2002. Fort de son expérience chez les moins de 21 ans "azzuri" (15 matches - 11 buts) l'italien sera le premier joueur de Série B à être sélectionné en Squadra, chose qui n'était pas arrivée depuis 20 ans.
Retour en arrière. Massimo Maccarone est un pur produit du centre de formation du Milan AC. Remarqué pour son flair de renard des surfaces, il en sortit en 1998 pour être ballotté de prêts en prêts se révélant infructueux pour son compteur but, mais il faut bien commencer sa carrière. Son premier fait d'armes se produira au sein du modeste de club de Prato (série C) ou Massimo aura enfilé pas moins de 24 buts en 49 matches. S'ensuit la montée en grade avec Empoli et son baptême en Squadra Azzura qui le propulse au moins sur la scène nationale.
C'est à ce moment que les groupies en chaleur du mercato commencèrent à manifester leurs velléités d'obtenir cet attaquant prolifique. C'est Middlesbrough qui remportera l'affaire en signant le poulain à hauteur de 13 millions d'euros en 2002. Malheureusement, 2 saisons blanches indignes de son statut dans le club anglais le contraindront à un stage d'oxygénation dans les clubs de Parme et de Sienne pendant une saison.
"Partir pour mieux revenir", c'est ce que que les supporters de Boro devaient se dire lorsqu'ils virent leur champion refouler les vertes pelouses anglaises durant l'exercice 2005-2006. Sans attendre, Massimo Maccarone affichera un compteur buts un peu plus digne de sa réputation. Massimo et Boro ont bien failli prendre une dimension européenne en accédant à la finale de la coupe de l'UEFA 2006, mais Séville en a voulu autrement en écrasant les anglais 4 à 0 à Eindhoven. Pendant les demi et quarts de finale, Maccarone aura néanmoins pu faire valoir son côté renard des surfaces, en inscrivant in extremis le but à la 90ème contre le Steuau Bucarest en match retour, permettant de qualifier Boro en finale.
Comme chez tout joueur de foot italien qui se respecte, le mal du pays finit toujours par se manifester après quelques années effectuées en dehors du Calcio. A 28 ans, c'est donc tout logiquement que "Maccagol" effectue son retour aux sources en 2007, à Sienne, club où il avait auparavant été prêté par Boro. Désormais, avec son club toscan et ses 9 buts cette saison, Maccarone a souvent fait tomber des équipes et des parieurs dans le money time. Le Milan AC et la Fiorentina s'en souviennent encore...
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