vendredi 2 novembre 2007
Jose and his amazing technicolor overcoat (archive)
Cela fait longtemps que je voulais rendre hommage à une personne exceptionnelle du football, après Beckham, j'ai nommé José Mourinho, The Special One ! On aime ou on aime pas. Moi j'aime.
37,5 millions d'euros, c'est le bakchich qu'aurait perçu José Mourinho pour préparer dignement ses prochaines vacances de la part du magnat Roman (le carnet de chéque suisse doit s'en souvenir).
L'évènement qui a secoué le planète foot cette dernière semaine, c'est bien sûr le "départ" pas si surprenant du coach de Chelsea, José Mourinho. Le fantasque portugais n'a décidément pas convaincu le président Roman Abramovich malgré tous les titres accumulés ces 3 dernières années (seulement 10 défaites en 120 matches d'EPL, 0 défaite à domicile). Les récentes déconvenues des Blues en C1 ont cependant vaporisé les dernières vélleités de soulever la coupe aux grandes oreilles, voeu si cher à Roman Abramovich. On leur connaissait également des divergences sur le choix des joueurs - Ballack, Schevchenko (voir "l'Affaire Shevchenko"), pour lesquels Roman a sorti le chéquier. Les frictions sont donc un peu plus profondes, le nul à Rosenborg a été la goutte de trop.
Il était arrivé en 2004 à Stamford Bridge avec dans ses bagages une C1, un lot de mercenaires portugais (Carvalho, Ferreira, Maniche, Tiago, Nuno Morais...) et a bâti une équipe compétitive autour d'une défense de fer animée par Cech aux cages, John Terry et Carvalho ; Lamps, Essien à l'entrejeu et Drogba, Joe Cole aux avants postes. Voilà la base de l'équipe et qui perdure, Avram Grant dispose là d'un bel héritage, reste à l'exploiter. On en oublierai presque les joueurs italiens de la précédente ère Ranieri.
La Premier League, avec le départ de Mourinho, a ainsi perdu à mon sens son meilleur entraîneur mais aussi le plus charismatique, apportant de l'originalité au championnat. On connaissait déjà un certain cynisme au lusitanien, particulièrement lorsqu'il s'agissait de parler de lui : "I think I am special", de ses joueurs, de ses adversaires, des arbitres (Frisk s'en souvient encore), de sa femme. Le ton était donné "The Special One" était né, la Premier League possédait désormais son trublion, venant marcher aussi sur les plates d'un Sir Alex, d'un Arsène ou d'un Rafa en termes de résultats. On se souvient des déclarations enflammées, de son manteau magique, sa relation avec Damien Duff "Duffer".
Morceaux choisis :
"Les jeunes joueurs sont un peu comme des melons. C’est seulement quand vous avez ouvert et gouté le melon que vous êtes sûrs que le melon est bon."
"Tout dépend de ma femme. Si je suis à la maison, oui, je vais regarder. Mais peut-être que ma femme voudra sortir. J’adorerais voir le match, j’adore voir du football, et c’est un grand match. Mais peut-être que je n’aurais pas la permission."
"Un joueur de City a montré son cul pendant deux secondes et ce fut un cauchemar. Mais ceci est un vrai cauchemar."
Comparant la blessure de Cech avec les fesses de Joey Barton.
"Si j’avais voulu un boulot facile, je serais resté à Porto, chaise bleue magnifique, le trophée de Champion d’Europe, Dieu, et derrière Dieu, moi."
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire