samedi 3 novembre 2007

Il magnifico Bobo

Non non, ce n'est pas le titre d'un film italien de 1967, je parle bien du feuilleton Christian Vieri qui nous gratifie en ce moment d'une nouvelle intrigue !

Christian Vieri, c'est l'attaquant transalpin que l'on croyait définitivement relégué au statut de laissé pour compte des méandres du Calcio depuis son arrivée à l'Atalanta Bergame. Depuis quelques années, on lui reconnaissait une certaine propension à collectionner les conquêtes féminines plutôt que d'enfiler les buts comme des perles.

Mais depuis le début de la saison, Bobo, à 34 ans connaît un nouveau départ avec son arrivée à la Fiorentina et se sent même un avenir en Squadra Azzura...


Bobo Vieri n'a pas connu une carrière toujours au sommet après ses six saisons à l'Inter Milan où il enchaînait les buts. Il ne semblait pourtant pas prédestiné une grande carrière en raison des ses muscles dits "fragiles" ou muscles de soie, ce qui l'a empêché bien souvent de disputer des saisons entières. Bobo Le Bison possède cependant cette rage de vaincre qui l'amène toujours à marquer pour l'Inter.

La suite est moins rose pour notre Bobo. Son départ de l'Inter pour le Milan AC a été fructueux uniquement au niveau du cirage de banc, étant bloqué par le grand Andryi Shevchenko. Il rejoint ensuite le club du rocher, Monaco pour relancer sa carrière. Malheuresement il y jouera peu marquera peu. Cette situation le conduit faute de mieux à un retour aux sources à l'Atalanta Bergame tel un mercenaire, où le comble du ridicule sera atteint.

Toujours gravement blessé, il ne peut prétendre à d'extraordinaires émoluments, il ne touchera que 1 500 euros mensuels (n'oublions tout de même pas la prime de but pouvant atteindre 100 000 euros !), ce qui contraste avec son statut de joueur le mieux payé du monde avec Ronaldo lorsqu'ils étaient à l'Inter sous l'ère du magnat Massimo Moratti. 3 buts et une splendide frappe de 35 m plus tard, il quitte Bergame.

La lumière commence enfin à venir au dernier mercato estival. Luca Toni, le buteur mannequin de la Fiorentina succombe comme prévu aux sirènes bavaroises, la Viola doit donc retrouver un serial buteur. C'est à la grande surprise de tous les observateurs que le club de Florence nous sort, tel un magicien de son chapeau, le petit Bobo.

Cela ne se révèle pas une si mauvaise affaire - surtout s'agissant d'un Vieri laissé en paix par ses tourments physiques - quant on le voit sauver son équipe, marquant l'unique but de la victoire contre Naples, on se dit que notre Bobo n'a en rien perdu de son sens du but, reste à voir ce que cela donnera sur la saison entière aux côtés de Mutu.

Prochain épisode peut être : Bobo retiendra-t-il l'attention de la Squadra Azzura ?

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